Inception continuum
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 Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake]

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Devin Ozerov

Devin Ozerov


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MessageSujet: Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake]   Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake] Icon_minitimeJeu 12 Sep - 19:32

La vie suivait sont cours ininterrompu pour Devin. Sa patrie de l’instant, les Etat-Unis. Il affectionnait tout particulièrement ce pays où la motivation des avocats permettait une obscurité des plus plaisantes quant à ses affaires. Cela dit, cette heureuse heure de la justice ne représentait pour lui qu’un pis allait dont il espérait ne jamais avoir à faire. Sa discrétion sournoise avait jusque là payé et s’il n’avait pas échappé aux mailles d’Interpol - qui s’était fait un festin de communiquer son arrivé au pays concerné - la sécurité intérieure n’avait encore pas put lui mettre le grappin dessus. Rechercher ne signifie pas trouver ; la maxime sonnait agréablement à son oreille.

Et quel pays que celui-ci ! Il y avait fait de fantastiques rencontres. Un chimiste lui envoyait régulièrement des doses d’anesthésiques personnalisés via un réseau complexe et décentralisé d’intermédiaires. Devin s’était piqué d’en analyser l’organisation, hobby ou crève-l’ennui. Le système était très bien conçu, basé sur un turn-over constant qui ne misait pas tant sur une résistance aux informations que sur un discrétion des plus strictes. Il s’agissait de ne pas élever les soupçons, et c’était là quelque chose de très malin. En souriant, il pensa : ignorer signifie ne pas rechercher.

Et il y avait ce garçon, ce Bruno. Il était très distrayant.

Le principal soucis d’un extracteur, en général, n’est pas de pratiquer son art, c’était de s’implanter. Ce livrer à l’exploration du rêve impliquait parfois de déraciner son univers, d’aller ailleurs. Et dans ce cas la question qui pose le plus de problème est : “Comment vais-je sortir du chômage ?” C’était une véritable problématique. On pouvait être excellent extracteur et vivre dans l’oisiveté la plus déprimante si l’on n’avait pas le bon carnet d’adresse. Celui de Devin souffrait de quelques lacunes, mais il avait - c’était une bonne chose - d’excellentes références. Un de ses nouveaux contacts, un informaticien très doué, l’avait mit en relation avec un client potentiel. Il s’avéra ne pas en être un. Bruno sillonnait l’internet en quête d’un réseau d’extracteur. C’était là une entreprise difficile. Toutefois, s’il était presque impossible d’entrer en contact avec ce milieu, lui pouvait aisément entrer en contact avec vous. Il ne fallut pas longtemps pour que l’accord soit conclut. Devin était quelqu’un d’assez partageur pour instiller sa passion du rêve à un jeune volontaire, mais cela ne s’est pas fait sans une longue et méticuleuse enquête préparatoire. Une infiltration était si vite arrivée.

Les rendez-vous insoupçonnables s’étaient succédés, et Devin avait apprit tout ce que Bruno devait impérativement savoir. Il était assez renseigné et entraîné pour rêver seul et s’y débrouiller, mais l’extraction était affaire de détails, et les détails, c’étaient justement la spécialité de Devin. Du reste, Bruno était un élève intéressé, plein de ressource et d’audace, des qualités appréciables pour qui n’aimait pas s’ennuyer.

Aujourd’hui était un jour spécial dans sa formation. Il s’agissait, en quelque sorte, de son premier stage sur le terrain. Ce stage s’appelait Jake Grey. Un peu de prospection ne faisait jamais de mal.

Ce qu’il y a de génial avec les États-Unis, c’est qu’il s’agit du pays de la peur. Les assurances y faisaient fortune en dépit même d’un système de sécurité social défaillant et pourquoi ? Parce que chaque américain vivait dans la peur. Le travail, la santé, les investissements ;  toutes ces variables étaient présentés avec un tel lyrisme, avec des couleurs si sombres qu’on les pensait éphémères. Et le principe fonctionnait. Il fonctionnait particulièrement bien parce qu’il transcendait la notion de vérité et de vérifiabilité. L’on vivait dans un motel, dans un quartier mal-fâmé ou dans une banlieue tranquille, l’on mangeait équilibré, faisait du sport, travaillait dans un cadre sain voir chez soi, ou au milieux d’un taudis qui se fichait des normes de sécurité comme de la reproduction des céphalopodes dans la mer baltique ; mais dans les faits, tout était possible, de l’accident domestique au meurtre familial. L’Amérique, la terre nourricière des faits divers. Tout le monde, chaque être humain vivant sur la planète USA se savait vulnérable ; il n’y avait pas jusqu’au président qui ne roulait dans une voiture trois fois blindé. Et ça, c’était une machine à créer de l’argent. La peur était une prodigieuse industrie de rentabilité. Le tout était de savoir si l’on misait sur le bon cheval.

Devin avait mit du temps à tomber sur Jake Grey, mais on avait fini par le brancher sur ledit poisson. Riche, jeune, propriétaire d’une boîte de nuit en plein New York, il faisait un client idéal. L’extraction était un milieu très fermé, même aux Etats-Unis, aussi, convaincre quelqu’un qu’on pouvait vous voler vos pensées en entrant dans vos rêves constituait en soi un défi. Mais Devin comptait sur une démonstration concrète pour l’en convaincre, et sur son sens des affaires pour l’en persuader. Plus monsieur Grey aurait de secrets ou de souvenirs - même refoulés -, plus il serait à même de rentabiliser le service que Devin lui proposerait. C’était là affaire de simple sécurité, ou d’assurance, en quelque sorte.

Jour de pluie.
Les jours de pluie sont propices aux négociations. L’on préfère toujours rester pour négocier lorsque le ciel vous crachait dessus à la sortie. L’heure du rendez-vous était fixé à 4 p.m., mais il n’était qu’une heure de l’après-midi. Devin attendait Bruno dans un café où il dégustait une délicieuse omelette et de conséquentes tranches de bacon. Tout en mangeant, il portait ses regards dehors ; il était dépaysé. Même si le russe avait beaucoup voyagé - surtout en rêve - c’était la première fois qu’il se rendait dans la grosse pomme. La pluie avait quelque chose de terriblement poétique dans New York. D’une poésie de bitume, comme à Amsterdam il y avait une poésie de pavé. C’était l’esprit des journaux volants, du blues profond et gras, des passions en appartement. Les autochtones ne semblaient pas de cet avis. Pour eux, la pluie était avant tout de l’eau. Et il n’appréciaient guère l’eau. En revanche, ils semblaient apprécier les parapluies. Devin avait l’impression que le new-yorkais était un humain qui ne buvait que du café noir.
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Bruno Du Bois

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MessageSujet: Re: Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake]   Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake] Icon_minitimeSam 5 Oct - 9:46

- ET MERDE !!

Bruno venait de franchir la porte de chez lui.

Ce matin (à midi), il s'était réveillé en retard, avait fait une douche en urgence et attrapé les vêtements qui lui passaient sous la main.
Problème : aujourd'hui il pleuvait et il portait une tenu d'été.

Il remonta en trombe pour se changer, son estomac toujours vide commençait à gronder mais sa plus grande préoccupation était le retard qu'il aurait à son rendez-vous.
En temps normal il lui fallait 30 minutes pour se rendre en centre ville mais aujourd'hui, avec la pluie, les new-yorkais allait tous prendre la voiture.

Une fois armé contre la pluie, il reparti en direction du garage, manquant de se casser la figure dans les escaliers.

- MERDE !... BORDEL !!!

Non, aujourd'hui ne semblait pas être une bonne journée pour lui.
En entrant dans le garage il se souvint que la semaine dernière un chauffard avait emboutit la voiture de son père et se dernier, pour aller travailler, avait pris celle de Bruno qui devait donc utiliser son vélo... resté dans le jardin... sous la pluie.

Au point où il en était avoir les fesses mouillée n'était plus vraiment un problème. Il glissa son IPod dans la poche intérieur de son imperméable, se vissa les écouteurs dans les oreilles, ferma avec soin le manteau, enfila sa capuche et enfourcha son bolide.
Il filait a vive allure en espérant ne pas être trop en retard. Heureusement, en vélo il n'avait pas à subir les longues files d'embouteillage, il slalomait entre les voitures de manière plutôt dangereuse.

Enfin Bruno arriva devant le petit café dans lequel son mentor lui avait donné rendez-vous. Il déposa son vélo à l’abri de la pluie puis entra.
On peut dire qu'il avait fière allure ! Il était tout essoufflé et son visage était devenu rouge écarlate de l'effort qu'il venait de faire, son jean était trempé, son imperméable dégoulinait de pluie et sur son front perlait de nombreuses goutes de transpiration.
Il aperçut un visage familier au fond de café, assis à une petite table, qui mangeait. A l'horloge de son téléphone il était 13h42, autant dire qu'il n'était pas si en retard que ça. Lorsqu'il remarqua que Devin l'avait vu il reprit contenance et fit comme si de rien n'était. Il avança en direction du fond de la salle d'un pas assuré tout en se recoiffant.

Il s'assit en face de Devin qui continuait de manger

- Désolé pour le retard, c'est du grand n'importe quoi depuis ce matin... enfin je suppose que t'en a rien à faire... Alors maitre Jedi, qu'est ce qu'on fait ici ?

Pendant que Devin lui répondait, l'odeur de nourriture parvenait à ses narines et lui rappelait qu'il n'avait rien avalé de la matinée.
Il était donc à moitié concentré sur ce que lui disait son interlocuteur. L'autre moitié était fixé sur les déplacements de la serveuse et dès qu'elle s’approchât de leur table il n’hésita pas a interrompre Devin pour prendre commande de deux œufs au plat, d'un hamburger au fromage et d'un grand verre de jus d'orange.

Puis il se retournât vers Devin visiblement contrarié et lui rétorqua naturellement :

- Je t'écoute tu sais ! pas la peine de t’arrêter pour moi, continu je t'en pris.
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Devin Ozerov

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MessageSujet: Re: Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake]   Complication d'une cible. [PV Devin ; Bruno ; Jake] Icon_minitimeMer 9 Oct - 16:11

Le bonhomme entrait. Le bonhomme avait l'air de commencer la journée au pieds levé.
Ah ! Ces jeunes qui ne pensaient qu'à faire la fête ! Devin était tolérant. Jouir de la vie à déraison était toujours tentant. L’ascétisme est un Quasimodo capricieux. Beaucoup de travail pour des richesses à retardement. Le monde le fuyait. Mais comment aurait-il put lui en vouloir ? Ce genre de jeune, il l'avait été pendant près d'une cinquantaine d'années. Il avait été grand gamin avant d'être petit sage.

Voilà donc Bruno qui repère son collaborateur - qui lui adresse un affable sourire comme à son habitude - et le rejoint. Collaborateur. Il aimait ce terme. Ce n'était plus apprenti, et pas tout à faire associé. Il y avait des nuances qui évitaient bien des désastres. En grand expert des désastres, il avait gagné du calus.
"- Désolé pour le retard, c'est du grand n'importe quoi depuis ce matin... enfin je suppose que t'en a rien à faire... Alors maitre Jedi, qu'est ce qu'on fait ici ?"

Là dessus, explication du programme de la journée, comme il l'avait déjà fait, mais plus en détail. Il lui racontait brièvement comment on ferrait le poisson, comment on lui expliquait que plus rien n'était sûr, que tout était dorénavant possible, que les Illuminatis pouvaient violer son cerveau en toute impunité. Concrètement, cela n'avait rien de bien sorcier. La vente est au discourt ce que la séduction est au regard. Et s'il y avait bien une constante dans l'histoire de l'humanité, c'était que tout se monnayait. Quelque soit le métier dans lequel on officiait, quelque soit la situation dans laquelle on se trouvait, il était toujours possible de mettre à contribution notre activité contre une autre activité ou un montant d'une valeur mesuré par un système d'unités prédéfinies. On avait monnayé des morceaux d'animaux, des produits de la terre, des femmes, des rondelles de métaux frappés ; et même du rien, des obligations, des parts. Si un extracteur exerçait donc son activité, il ne le faisait pas par charité. Et toute la problématique de la vente résidait dans la création d'un besoin. Tout le travail consistait à faire comprendre pourquoi un individu devrait vous retourner un rien du tout en suisse contre un rien du tout dans sa tête. Et s'il y avait bien une chose à savoir, c'était... Deux œufs au plat, un hamburger au fromage et un grand verre de jus d'orange.

Devin regardait Bruno avec des yeux assez ronds, pour tout dire.
Lui avait presque finit son assiette mais… Est-ce qu’il était au courant des dimensions des hamburgers dans cet établissment ?
- Je t'écoute tu sais ! pas la peine de t’arrêter pour moi, continu je t'en pris.
- Euh oui… Je disais : il n’y a qu’une chose que tu dois impérativement savoir : ce qu’il ne faut pas faire. Il ne faut pas donner le nom d’un autre extracteur, il ne faut pas que le client comprenne que tu peux potentiellement être toi même un extracteur. Tu n’es pas un extracteur, tu es un… Un… On va dire un complicateur. Parce que tu complique les cibles, tu les renforces, les protèges en différés. Tu es un coatch.


Devin, en coach, l’image ne manquait pas d’ironie.

Oh et surtout, SURTOUT ! Ne laisses personne toucher ton totem.
A la mine que faisait Bruno, il ne lui avait manifestement jamais parlé du totem. Cela n’avait rien d’étonnant ; il n’en avait pas lui-même.
Non Bruno, ça n’est pas une métaphore pour désigner le pénis.

Tiens oui, c’est vrai, j’avais oublié de t’en parler. Il te faudra un objet. Un objet personnel, genre souvenir. Il doit être solide et avoir des caractéristiques physiques qui ne seront connues que de toi seul.

Il prit alors le poivre et joue avec de ses mains.

Il peut avoir un équilibre particulier, des reflets particuliers, changer dans le rêve. Le sel sera alors du poivre quand tu seras en dessous. Bref, tout ça pour ne pas finir par confondre rêve et réalité. Je pense que tu n’auras aucun mal à trouver.

Ce n’est que lorsque le jeune padawan finit son énorme assiette qu’ils partirent pour leur rendez vous.

Spoiler:



Dernière édition par Devin Ozerov le Ven 11 Oct - 18:30, édité 2 fois
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